Portrait de Guillaume ARICIQUE
Guillaume ARICIQUE

Le Gosier

Happyman, la passion de l'image

Guillaume ARICIQUE, dit « Happyman », est un jeune du Gosier, passionné de photographie depuis sa prime enfance. De cette passion, il a décidé d’en faire son métier depuis une dizaine d’années, et d’immortaliser la joie chez ceux qu’il fixe dans son objectif.

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Il se définit comme un homme heureux, fondamentalement positif et qui ne sait pas être triste. Un artisan, jouisseur de l’existence et qui vit à 200 %

Comment avez-vous fait votre rencontre avec la photographie ?

Mon père était photographe amateur, et grâce à lui, on a de nombreux albums qui retracent ma jeunesse heureuse. Nous vivions dans la campagne Normande et mon père se baladait tout le temps avec un appareil photo. Depuis l’âge de 3 ou 4 ans, j’avais un appareil dans les mains. Mais ce n’est qu’il y a à peine une dizaine d’années que je m’y suis mis réellement. J’ai eu l’opportunité de créer la page Facebook de Patrick Saint-Eloi, je m’occupais de sa communication avec Karine Lagrenade. A l’occasion d’un concert qu’il donnait à LAKAZA, j’ai pris un billet pour venir le prendre en photo et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans le monde culturel Guadeloupéen. J’ai fait la connaissance d’autres artistes qui m’ont sollicité pour que je travaille pour eux. J’ai donc décidé de m’installer en Guadeloupe et de faire de la photographie mon métier.

Vous travaillez uniquement avec des artistes ?

Au départ, oui. J’ai travaillé avec Patrick SAINT-ELOI, puis Dominik COCO, Stevy MAHY à ses débuts, Tanya SAINT-VAL, Admiral T, MIZYÉ SADIK ou encore KASSAV’. Quelle est votre relation avec le territoire de la Riviera du Levant ? Je suis du Gosier. Je me suis installé dans la maison familiale qui se trouve derrière l’église au coeur Bourg, à 50 mètres d’un terrain de basket et à deux minutes de la plage de La Datcha. Je trouve ça magique !

Qu’est-ce que vous inspire ce territoire ?

Pour moi, le territoire de la Riviera du Levant, est synonyme de dynamisme, de foisonnement, de la Guadeloupe qui bouge. Les paysages sont très colorés, on a la nature à portée de main et, dans le même temps, il y a beaucoup de com-merces, de bars, d’animation. C’est un territoire qui bouge.

Quel regard portez-vous sur les habitants de la CARL ?

Ce sont des privilégiés ! Il y a des gens qui viennent du monde entier pour rester, ne serait-ce qu’une semaine chez nous. Et nous, on peut en profiter tous les jours. C’est pour cela que je pense que nous sommes des privilégiés. Est-ce qu’il y a, selon vous, une communauté d’esprit dans cette partie du territoire de la Guadeloupe ? C’est cet esprit de dynamisme, selon moi. La Guadeloupe qui se bouge, qui va de l’avant, qui crée. Il y a ici une volonté de se mettre en action, dans tous les domaines, et notamment en matière de développement durable.

Comment arrivez-vous à vous singulariser à l’heure du smartphone ?

Aujourd’hui, on peut faire de belles photos avec n’importe quel appareil, mais ce qui va différencier le photographe, c’est l’intention avec laquelle on va faire l’image. C’est en fonction de cette intention que la qualité de l’image va se faire ressentir, quel que soit l’appareil avec lequel on fait la photo. Mon but, c’est de faire du beau et je suis très attentif aux dernières technologies pour être plus qualitatif que les autres.

Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Je travaille sur un projet sur le gwo-ka et la valorisation de ses acteurs. Des gens qui sont encore là et qui, selon moi, manquent de visibilité. En fin d’année ou en début d’année prochaine, je dois faire une série de photos à Sainte-Anne de personnages que je vais mettre en valeur et présenter dans un ouvrage et dans une exposition.